By Stefaan Ghijs
Strasbourg et Bruxelles sont des villes symboles de développement, de paix et de tolérance. Ayant souvent un pas d’avance sur son temps, Strasbourg a été le berceau de l’imprimerie, de l’humanisme, des droits de l’homme mais surtout de la choucroute. Ballotée entre l’Allemagne et la France, elle a toujours su conserver sa propre identité : une ville à l’esprit jeune et révolutionnaire. En 1950, Strasbourg devient le siège de nombreuses institutions européennes, dont le fameux Parlement Européen, créant la première union entre l’Allemagne, la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays Bas (la CECA). Ces institutions forment le socle de ce que nous appelons aujourd’hui l’Union Européenne, qui a depuis incorporé 22 pays en plus.
Strasbourg et le Parlement Européen
Le Parlement Européen, unique en son genre, est la seule institution internationale qui élit ses membres au suffrage universel. Il est composé de 750 députés européens. Strasbourg étant effectivement le siège du Parlement Européen, l’institution reste éparpillé sur plusieurs sites, dont les plus gros à Bruxelles et Luxembourg-Ville. Chacun de ces sites ont des fonctions particulières :
- Strasbourg : accueille 12 sessions plénières par an où les eurodéputés débattent, décident et votent les législations au niveau européen.
- Bruxelles : accueille les commissions parlementaires, certaines sessions plénières additionnelles et les réunions des groupes politiques.
- Luxembourg-Ville : accueille les services administratifs, de traduction et les deux Cours de Justice Européenne.
Une vieille polémique relancée
Symbole de la paix et cohésion entre nos peuples, le parlement Européen a pourtant récemment attiré l’attention sur une polémique qui sépare les députés en deux camps depuis quelques années. Tout a commencé lors d’un panne de quelques heures qui a immobilisé le Thalys transportant des eurodéputés qui allaient de Bruxelles à Strasbourg. Ceci a donc relancé le débat sur la nécessité que Strasbourg soit le siège unique du Parlement Européen ou au contraire, que l’on installe définitivement le Parlement Européen à Bruxelles.
La chancelière allemande Angela Merkel a ensuite maladroitement renchéri en remettant en cause l’efficacité de cette décentralisation:
“Je sais quels problèmes je cause à la France et au Luxembourg mais je pense qu’à la longue, cela ne renforce pas sa capacité d’action”
Un coup bas au couple franco-allemand qui normalement tends à s’entendre et trouver un socle commun sur les questions Européennes.
Pro-Bruxelles vs. Pro-Strasbourg
Les deux camps avancent des arguments valides. Les Pro-Bruxelles accusent la somme exubérante dépensée pour transporter quelques 750 eurodéputés entre les deux villes. Une somme qu’ils estiment entre 100 et 200 millions d’euros chaque année. De plus l’impact écologique de ces déplacements n’est pas à sous estimer. L’entretien des infrastructures européennes strasbourgeoise s’élèvent à plus ou moins 30 millions d’euros par ans, sans compter la reconstruction de certains bâtiments. Ce budget élevé sera d’autant plus difficile à justifier maintenant que le Royaume Uni s’est retiré de l’UE. Autre bémol à mentionner est que de plus en plus de députés ne se déplacent plus aux sessions plénières à cause de la distance et de la perte de temps dans les transports. Etrangement, il n’y a toujours pas de vols directs entre Strasbourg et Bruxelles, forçant ceux qui veulent prendre l’avion de faire un changement à Lyon et les contraints à des horaires de départ désagréables.
De l’autre côté, les Pro-Strasbourgs répliquent que les chiffres avancés par leurs collègues sont exagérés et plus d’actualité, maintenant qu’une ligne TGV directe est opérationnelle. Leur arguments majeurs sont basés sur le fait que Strasbourg reste un symbole extrêmement important pour l’Union Européenne, marquant la réconciliation franco-allemande, le socle de la reconstruction et l’unification d’une Europe fragmentée. Un autre argument est le fait que les élections européennes approchent à grands pas et qu’il y a beaucoup d’impératifs plus pressants. Il faut rappeler que pour pouvoir changer le statut de Strasbourg en tant que Siège du Parlement Européen, il faudrait que la décision soit acceptée à l’unanimité par les états-membres ainsi qu’un changement des traités européens, un processus long et pénible qui durera plusieurs mois.
Le taxi aérien comme solution face à ces tensions ?
La question se pose si un compromis entre les deux groupes pourrait être trouvé. Fly Aeolus pourrait aider à résoudre les problèmes liés au transport en utilisant des taxis aériens : un moyen plus efficace, plus agréable, et moins cher pour faire l’aller retour Bruxelles et Strasbourg. Cette alternative leur épargnerait les retards occasionnés par les pannes et les grèves ferroviaires mais aussi leur permettrait de faire l’aller-retour dans la journée au besoin.
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